dimanche 18 août 2013

Le chien des baskerville de Arthur Conan Doyle

Des cris lugubres résonnent sur la lande...
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?


J'ai mis plus d'une semaine à lire ce livre car je n'ai pas vraiment accroché. Je pense que je n'étais pas dans une bonne période pour lire un livre comme ça. Je compte retenter du Sherlock Holmes plus tard, pour voir si mon opinion change ou non.

L'histoire du livre me tentait énormément. J'aime beaucoup les enquêtes, et dès que ça touche au surnaturel je saute dessus. De plus, mon homme m'avait dit que ce livre était vraiment génial. J'ai donc ouverts le livre en pensant passer un agréable moment.
Ce qui m'a déçu au niveau de l'histoire, c'est qu'à chaque indice, l'enquête ne mène nul part. L'histoire m'a donc parue plate.

Je suppose que le livre est censé mettre un minimum le lecteur en pression, mais je n'ai rien ressentis.

Dès le début du livre, j'ai eu du mal avec Sherlock Holmes. On m'avait déjà expliqué un peu comment il était, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il ai des yeux partout. En plus de tout voir, il sait tout et c'est plus que déroutant.

Au bout de 115 pages, j'ai commencé à être beaucoup plus intéressée par l'histoire tout de même, et j'ai donc pu finir le livre beaucoup plus rapidement.
 

Vers la fin du livre, je ressentais de la tension, et j'en étais contente. J'avais hâte de savoir comment ils allaient mettre la main sur le meurtrier mais, hélas, cela n'a duré que quelques minutes seulement...

Les explications finales m'ont franchement gonflées. C'était intéressant de revoir tout ça avec les informations de Sherlock Holmes, mais il sait absolument tout et c'est énervant. Plusieurs fois, on ne sait pas pourquoi il en arrive à cette conclusion ou comment il a eu cette information, mais c'est comme ça...

En bref, je n'ai pas aimé

vendredi 2 août 2013

Anna Karénine de Léon Tolstoï

La quête d'absolu s'accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher - l'antithèse d'une Bovary - ne peut ressentir qu'un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère. Et en premier lieu son mari, l'incarnation parfaite du monde auquel il appartient, lui plus soucieux des apparences que véritablement peiné par la trahison d'Anna. Le drame de cette femme intelligente, sensible et séduisante n'est pas d'avoir succombé à la passion dévorante que lui inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout sacrifié, elle, sa vie de femme, sa vie de mère. Vronski, finalement lassé, retrouvera les plaisirs de la vie mondaine. Dans son insondable solitude, Anna, qui ne peut paraître à ses côtés, aura pour seule arme l'humiliante jalousie pour faire vivre les derniers souffles d'un amour en perdition. Mais sa quête est vaine, c'est une "femme perdue".

Après 3 semaines de lecture, j'ai enfin terminé le livre. J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si je commençais à la trouver un peu longue sur la fin.

J'ai eu un énorme coup de cœur pour l'écriture du livre. On m'a toujours dit que l'auteur avait une belle plume, et je peux enfin le confirmer. Il a un style sobre et élégant. Il n'y a pas trop de descriptions, et les discussions sont très vivantes. De plus, l'auteur met beaucoup d'ironie dans son livre, et cela m'a énormément amusée. Toltoï capture à merveille les émotions de ses personnages, ce qui m'a permit de ressentir tout ce que ses personnages vivaient.
J'ai un petit point négatif toutefois.  Bien qu'il n'y ai pas de grosses descriptions, par moments j'avais du mal à comprendre certaines choses. Je lisais sans vraiment comprendre, en attendant d'arriver à un passage plus "intéressant". Par exemple, vers la fin du livre, Levine, Wronsky et Oblonsky se retrouvent dans une sorte de conseil. Je n'ai absolument pas comprit ce qu'ils faisaient mais j'ai continué en attendant de passer à autre chose.


J'ai été un peu rebuté au début sur la relation qu'entretiennent les personnages entre eux. Par exemple, la relation entre Oblonsky et Lévine me dégoutait car elle est hypocrite. Ils pensent différemment, vivent différemment, aiment des choses opposées, etc...Ils prennent parfois un air condescendant l'un envers l'autre à cause de ça mais, au fil des pages je me suis rendue compte qu'ils s'aimaient sincèrement tout de même.
la relation qu'entretient Lévine et ses frères est la même. Ils restent courtois même s'ils savent qu'ils ne s'entendront jamais dès qu'ils parleront de leur opinion sur la société. 

Dans l'ensemble, j'ai aimé tous les personnages. J'ai eu un coup de cœur pour Kitty et Lévine, car ce sont deux personnes naïves dans leur vision de l'amour. On les voit souffrir et se relever, pour malgré tout  se marier alors que rien ne les prédestinait ensemble.
Oblonsky est montré rapidement comme un homme bête qui veut à tout prix sauver son honneur lorsque sa femme apprend qu'il l'a trompé. Peu à peu dans le livre, j'ai appris à l'aimer car il est énormément touchant (bien que ça me fasse mal au cœur pour sa femme).
Alexis Alexandrovitch m'a également beaucoup touché. Pas une seule fois je ne l'ai vu comme sa femme le voyait. C'est un homme sensible dont son amour n'est pas réciproque. 

 Dès le début, je n'ai pas aimé le comte Wronky, mais sur la fin je m'y suis également attaché. Ses souffrances l'ont rendu à mes yeux moins imbu de lui-même, et cela m'a aidé à le comprendre, surtout sur son besoin d'indépendance.
Pour Anna Karénine, cela à été l'inverse. Dès le début j'ai adoré cette femme mais au fil du temps, je l'ai détesté. Certes sa douleur la change mais elle est au fond une femme méchante qui ne pense qu'à sa petite personne.



"Le journal que recevait Stépane Arcadiévitch était libéral, sans être trop avancé, et d'une tendance qui convenait à la majorité du public. Quoique Oblonsky ne s'intéressât guère ni à la science, ni aux arts, ni à la politique, il ne s'en tenait pas moins très fermement aux opinions de son journal sur toutes ces questions, et ne changeait de manière de voir que lorsque la majorité du public en changeait."

""Mettons qu'on jette un ridicule injuste sur ces hommes; quant à moi, je n'ai jamais compris que leur malheur, et les ai toujours plaints," pensait Alexis Alexandrovitch. C'était absolument faux: jamais il n'avait songé à s'apitoyer sur eux, et la vue du malheur d'autrui l'avait toujours grandi dans sa propre estime."

"Dans la question de l'émancipation des femmes, il se prononçait pour les théories les plus radicales, mais, vivant en parfaite harmonie avec sa femme, il ne lui laissait aucune initiative, et ne lui confiait d'autre soin que celui d'organiser aussi agréablement que possible leur vie commune sous sa propre direction. Il affirmait qu'on ne pouvait vivre qu'à l'étranger, mais il avait en Russie des terres qu'il exploitait par les procédés les plus perfectionnés, et il suivait soigneusement les progrès qui s'accomplissaient dans le pays."

"Elle a perdu son fils unique ! Et bien, depuis qu'elle a trouvé sa voie, son désespoir s'est changé en consolation; elle remercie Dieu de la mort de son enfant. Tel est le bonheur que donne la foi !" 


En bref, j'ai adoré