lundi 30 juin 2014

Dôme, tome 1 de Stephen King

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…



Mon homme m'a offert les deux tomes de "Dôme" car j'avais très envie de les lire à leur sortie. Seulement voilà...j'ai passé mon temps à les regarder dans le blanc des yeux en me disant "un jour" car la motivation m'avait quittée. J'ai enfin franchis le cap et je dois dire que c'est un véritable coup de cœur !

L'action commence dès le début. L'auteur nous plonge dans l'univers de Dôme d'entrée de jeu et c'est quelque chose d'extrêmement agréable. On découvre l'arrivée et les effets de ce dôme invisible en même temps que les personnages. A ce propos, on suit différents protagonistes, bien que le héros soit Dale Barbara.

Je n'ai pas lu beaucoup de Stephen King (bien que j'adore ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant) mais j'ai l'impression qu'il aime beaucoup planter ses décors dans le fin fond du Maine. Une fois l'apparition du dôme et une fois la découverte de ce que c'est (du moins de ce que les personnages en apprennent), on découvre les différents habitants de Chester's Mill. Stephen King prend le temps de nous les présenter tout en faisant avancer l'intrigue. J'ai été plongée dans le stress au fur et à mesure que j'ai pu découvrir les différents caractères, mais surtout la vie que les habitants (plus particulièrement un) étaient en train de créer sous le dôme.

Côté personnages, je me suis pris d'affection pour deux protagonistes complètement différents. Dale Barbara, ancien militaire fraîchement débarqué à Chester's Mill à un côté mystérieux. De plus, il est bien plus intelligent que les autres habitants. Bien évidemment, ils ne sont pas tous bêtes dans la ville.
Junior Rennie, le fils de Big Jim (celui qui profite du dôme pour essayer de contrôler la ville) m'a touché à sa façon. Dès le début, on voit que c'est un homme mauvais (les passages où il apparaît m'ont fait froid dans le dos), atteint d'une tumeur au cerveau qui plus est. Cependant, il y a quelques passages qui ont montré le bon côté du personnage et je suis persuadée que si sa mère avait été là, Junior aurait été un autre homme.
J'ai appréciée beaucoup d'autres personnages comme Julia Shumway, Norrie ou encore Joe mais Junior et "Barbie" se dégagent nettement des autres.

Ce premier tome nous fait nous poser pleins de questions: Qu'est-ce que ce dôme ? D'où vient-il ? Pourquoi est-il là ? Est-ce que cela vient de la Terre ? Est-ce le gouvernement ? L'armée est-elle derrière tout ça ?
Bien évidemment, étant donné qu'il reste un autre tome, on sait d'avance que l'on n'aura pas la réponse de si tôt ! Ce n'est absolument pas grave pour moi car Stephen King utilise le dôme comme prétexte pour nous montrer les comportements humains. Ainsi, lorsqu'une petite ville est plongée dans la peur sans électricité, avec l'eau et la nourriture qui ne sont pas éternels, on s'attend forcément à des débordements.
Certains profitent de ces moments et d'autres tentent de lutter pour retrouver le calme des habitants (et pourquoi pas chercher un moyen de sortir du dôme).
En lisant ce premier tome, je me suis souvenue d'une discussion que j'ai eu il y a maintenant quelques temps. On parlait des rats, et un ami me disait "il y en a qui regardent ceux qui font tourner la roue pendant que d'autres tentent de sortir de la cage". J'ai eu exactement cette impression en lisant ce livre.

En plus de l'histoire des personnages, Stephen King nous fait passer quelques messages. Le dôme peut représenter l'effet de serre, et la vie y est de plus en plus désagréable à l'intérieur. Les gens s'en aperçoivent lorsque tout ce qu'ils regardent en dehors du dôme n'a plus la couleur d'origine (la lune rose par exemple).
Big Jim est également souvent comparé à Hitler (ou du moins sa police est comparée aux jeunesses Hitlériennes). L'auteur nous montre une montée du mal dans un endroit isolé de tout.

Si vous n'avez pas encore lu ce livre, je vous le conseille fortement.


En bref j'ai adoré

jeudi 26 juin 2014

Just one[4]


Rendez-vous créé par Louve. Chaque moi, je fais un choix parmi plusieurs catégories. Cela permet de faire découvrir des livres et de, j'espère bien, donner envie aux lecteurs de mon blog.

1-Un roman coup de cœur: "Dôme" de Stephen King

2-Un univers: "Vieille Sicile" de Luigi Pirandello.

3-Un personnage: Dale Barbara de "Dôme". Il est un coup de cœur pour moi.^^

4-Un couple: Aucun.

5-Une histoire: "Dôme" de Stephen King.

6-Une déception: Aucun.

7-Une émotion:  Tension avec "Dôme".

8-Un futur époux: Euh...Dale Barbara ? lol

Le tea party du jeudi[7]


Rendez-vous créé par Hedyuigirl. Il faut répondre à 7 questions le jeudi.

1-Quelle était votre avant dernière lecture ? "De fièvre et de sang" de Sire Cédric

2-Quelle était votre impression sur ce livre avant de lire ? A-t-elle changer après votre lecture ? Étant donné que j'ai eu un coup de cœur pour "l'enfant des cimetières", je pensais en avoir un aussi pour ce livre. Je l'ai aimé mais ça n'a pas été un coup de cœur.

3-Nommez trois choses que vous avez aimé: Svärta, Vauvert et l'intrigue.

4-Nommez trois choses que vous n’avez pas aimé: Je n'ai pas eu peur en lisant ce livre sinon rien d'autre.^^

5-Quel est le personnage que vous aimez le plus ? Svärta

6-Quel est le personnage que vous aimez  le moins ? Aucun.

7-Quelle est la cinquième phrase de la page 112 ? "La légiste se retourna vers la silhouette écartelée de la victime et pose la bout de ses doigts autour de sa mâchoire démesurément ouverte."

lundi 23 juin 2014

Vieille Sicile de Luigi Pirandello

Ces nouvelles ont été choisies à dessein pour dévoiler un aspect Inconnu de Pirandello, un Pirandello régionaliste, tout nourri du folklore de son île, hanté par les récits entendus dans son enfance - légendes garibaldiennes, évocations de brigands. La Sicile de Pirandello se réduit d'ailleurs à un coin bien localisé, son pays natal, le pays d'Agrigente, son port, ses soufrières, sa campagne semi-tropicale, ses populations croupissant dans la misère, la superstition et l'ignorance séculaires, entretenues par le régime des Bourbons et des prêtres. Ce qu'on trouvera dans ce recueil, à travers la variété des images et du ton, c'est donc l'atmosphère et comme la sensation charnelle de cette " Vieille Sicile ", base solide et point de départ de toute l'oeuvre pirandellienne.



J'avais acheté ce livre car il me tentait beaucoup. Le temps et les multiples livres attendant d'être lus ont fait que je ne l'ai ouvert que bien loooongtemps après l'achat. Je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt car il m'a vraiment transporté.

Pour commencer, ce livre est un recueil de nouvelles montrant la Sicile au début du XXème siècle (je dirais). La plume de l'auteur est juste magnifique pour moi. Je faisais régulièrement des pauses pour noter quelques phrases par ci par là afin de les relire de temps à autres.

Chaque nouvelle nous montre un aspect de sa Sicile. On peut donc voir le caractère entier des Sicilien, la pauvreté du pays ou bien encore la fermeture aux étrangers. 



"N’avoir plus conscience d’être, comme une pierre, comme une plante ; ne plus même se rappeler son nom ; vivre pour vivre sans savoir qu’on vit, comme les bêtes, sans passions, sans désirs, sans mémoire, sans idées, sans rien qui donne encore un sens, une valeur à la vie. Etendu sur l’herbe, les mains croisées derrière la nuque, regarder dans le bleu du ciel la blancheur aveuglante des nuages, gonflés de soleil ; écouter le vent comme un bruit de mer dans les châtaigniers, et dans la voix du vent, dans cette rumeur marine percevoir, comme venue d’une infinie distance, la vanité de tout, l’angoisse et le poids mortel de l’existence."


"Toutes les illusions, toutes les déceptions, les douleurs et les joies, les espoirs et les désirs des hommes lui paraissaient vains et transitoires comparés au sentiment qui s'exhalait des choses, -des choses qui ne changent pas et survivent aux sentiments, impassibles."


En bref j'ai adoré