lundi 2 janvier 2012

Sous le manteau du silence de Claire Bergeron


Rosalie, infirmière de l'hôpital de Saint-Anselme, est bouleversée la nuit où elle retrouve dans son unité de soins intensifs un homme qu'elle a bien connu autrefois, mais qu'elle aurait souhaité ne jamais revoir. Un quart de siècle plus tôt, elle a côtoyé le curé Charles-Eugène Aubert dans une paroisse de l'Abitibi. A titre de responsable d'un dispensaire, elle devait s'occuper de la santé des corps, alors que le prêtre avait pour mission de veiller à celle des âmes. Mais que s'est-il donc passé pour qu'un jour Rosalie s'enfuie sans un regard en arrière,abandonnant même son amoureux avec qui elle rêvait de faire sa vie ? Quel horrible secret la lie à retourner vers le passé qu'elle a voulu fuir, en ranimant des fantômes qu'elle croyait pourtant enterrés à tout jamais.


Je n'aime habituellement pas les livres contemporains mais celui là m'a plu. Je n'irai pas non plus jusqu'à dire que j'ai été emballée par l'histoire mais, il y a quelque chose dans ce livre qui m'a fait le dévorer tout de même.

L'histoire commence sur la petite vie que mène l'infirmière Rosalie Lambert. Arrivée à l'hôpital, elle découvre qu'un des patients n'est autre qu'un chanoine qu'elle a connu il y a 25 ans. Comme les autres infirmières ne veulent pas s'occuper de lui, elle accepte de se charger elle-même des soins. Malheureusement pour elle, elle commet une erreur d'inattention et lui administre le mauvais traitement.

Suite à cela, on part dans son passé pour découvrir peu à peu ce qui s'est passé entre le chanoine et elle.
J'ai totalement aimé cette jeune Rosalie Lambert qui débordait de joie de vivre et qui s'inquiétait pour les gens du village. Elle ne rechignait pas à la tâche et était extrêmement courageuse devant les pires situations de son métier.

Au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire, j'étais perturbée par la mentalité liée à la religion de l'époque de la seconde guerre mondiale.
Mon père ayant vécu au Canada environ 10 ans après la seconde guerre mondiale, m'a raconté qu'il avait vu des villages soumis à la religion et dont les curés faisaient croire tout et n'importe quoi pour avoir le dessus. Je me rappelle d'une anecdote qu'il m'avait raconté lorsqu'il avait voulu embrasser une fille. Elle avait refusé car le prêtre lui avait dit qu'elle tomberait enceinte.

Pour en revenir au livre, je n'étais pas étonnée de voir le chanoine faire certaines remarques aux gens du village mais tout de même, n'ayant pas été élevée dans ce genre de mentalité, j'ai eu beaucoup de peine pour Rosalie. Sans doute est-ce ce sentiment qu'à voulut faire passer l'auteure.

Je dois tout de même noter un petit défaut: il y avait parfois certaines longueurs dans la deuxième partie du livre.

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